Carole Quartelli

Avant de parler de hamster, parlons d’égo : l’égo est là quand je me juge, je juge les autres ou une situation, à chaque fois que je me compare, en bien ou en mal. On a tellement l’habitude de le faire qu’on en a même plus conscience.

L’égo a peur de disparaitre, il ramène tout à lui. A chaque fois qu’on utilise le « moi », le « je », le « mon », le « ma » etc… Imaginez en 5 minutes de conversations le nombre de fois où notre égo intervient !

C’est comme un hamster qui tourne dans notre tête.

Alors comment faire ?

Déjà comprendre que derrière chaque pensée de l’égo se trouve une peur ou un besoin. Le besoin d’amour, le besoin de reconnaissance, le besoin d’importance etc… La peur de se retrouver seul, la peur d’être oublié, la peur du rejet, la peur de la trahison etc…

La majeure partie de notre souffrance est lié à la non acceptation de ce qui est.

Donc la prise de conscience est déjà un énorme pas. Encore faut il rester à l’affut et en prendre conscience tout a long de la journée.

Ou au moins une fois par jour. Ensuite cela deviendra une habitude. Il suffit de s’y connecter. Comme quand on change de voiture et qu’on voit la même partout.

Ensuite, RESPIRER ! Respirer en conscience, c’est-à-dire sentir l’air qui entre dans notre corps, puis l’air qui en sort, juste constater ça, sans jugement (eh oui sinon c’est notre égo qui s’active encore !). Et bien gonfler le ventre en inspirant. Pourquoi ? Parce que cela stimule le nerf pneumogastrique qui envoie un signal au cerveau, lui ordonnant de stopper la sécrétion d’hormone du stress !

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